Portrait associé : Jean-Baptiste Barsi

Peux-tu te présenter en quelques mots et nous parler de ton parcours ?

 

Je suis avocat depuis maintenant 17 ans ! J'opère principalement dans les domaines des fusions et acquisitions (M&A), du private equity et du droit des sociétés.

 

J'ai effectué mes études à Paris, d'abord à l'université Paris V, Descartes (devenue Paris Cité), puis à Assas pour mon Master en droit.

 

Au départ, je m'orientais vers le droit du numérique, mais après avoir effectué plusieurs stages dans ce domaine, j'ai réalisé que ce n'était pas vraiment ma vocation.

 

J'ai également obtenu un Mastère spécialisé en Droit et Management International à HEC, un programme qui m'a introduit au monde de la finance et qui offrait une approche plus orientée vers les aspects "business" du droit, ce qui m'a beaucoup plu.

 

J'ai donc réorienté ma carrière vers les fusions et acquisitions, car ce domaine combinait le droit, la finance et la vie des entreprises, ce que je trouvais très stimulant.

 

Une expérience marquante pour moi a été mon stage de six mois de fin d'études à Abu Dhabi dans les Emirats Arabes Unis dans le cabinet d'avocats anglais Simmons and Simmons. Une vraie immersion dans une autre culture entre occident et orient. D'ailleurs, j’ai gardé une vraie passion de la région, j’y retourne régulièrement et y dédie une partie de mon activité professionnelle.

 

Comment as-tu trouvé ta vocation ?

 

C'est une question difficile ! Je ne prétendrais pas que le métier d'avocat était ma vocation ultime, j’aime avant tout le métier de conseil et le monde des affaires, le métier d’avocat permet de créer de belles relations de confiance avec les dirigeants et investisseurs.

L’avocat, s’il est pragmatique (ce que je pense être) a une valeur ajoutée à apporter à leur réflexion. Une fois les contours du projet arrêtés, c’est l’avocat qui rédige et négocie la documentation juridique, cherche des solutions aux obstacles, des compromis aux désaccords, il est en quelque sorte le maitre d’œuvre de la vision du chef d’entreprise, c’est très stimulant.’’’’

 

J’ai également un amour pour la lecture et l’écriture, la manipulation des mots et de la langue. Le droit est une discipline qui exige une analyse minutieuse des textes, donc le droit des affaires semblait être le parfait compromis entre les aspects financiers et juridiques.

 

J’ai toujours admiré les grands entrepreneurs. J’avais 19 ans lorsque la bulle Internet a explosé en 2000, une période où nous envisagions un avenir radicalement nouveau. J’étais passionné d’innovation, c’est ce qui m’a poussé à m’intéresser au droit du numérique (même si ce n’était que temporaire) et surtout à me lancer dans l’entrepreneuriat. !

 

Que fais-tu aujourd'hui ?

 

J'ai deux casquettes : avocat et entrepreneur.

 

En tant qu'avocat, j'accompagne les dirigeants, investisseurs et actionnaires dans la résolution de leurs problématiques liées à la vie de leurs sociétés. Je les conseille et rédige les documents nécessaires pour leurs accords avec leurs divers actionnaires, acheteurs ou vendeurs. Je les accompagne également dans la prise de décisions en matière de gouvernance et dans les opérations liées au capital.

 

En plus d'être l'un des trois associés fondateurs d’Impulsa, j'ai également initié la création d’Impulsa Avocats, une structure dédiée aux domaines du droit. Au cours des trois dernières années, cette structure a connu un développement significatif, passant de 1 à 10 avocats et juristes.

 

À l'origine, Impulsa Avocats se concentrait sur le droit des sociétés, mais désormais, nous avons élargi notre gamme de services pour inclure le droit du travail, le droit fiscal, le droit de l'immobilier et, tout récemment, le droit du numérique (IP/IT). Cela nous permet d'offrir une approche globale, ce qui nous tient à cœur chez Impulsa.

 

Qu'est-ce qui t'a motivé à créer Impulsa ?

 

J'éprouvais de plus en plus de frustration à ne pas pouvoir répondre à toutes les questions de mes clients. En me cantonnant au volet juridique, je n'avais pas l'expertise nécessaire pour traiter les problématiques liées aux aspects financiers et opérationnels.

 

Puis, la loi Macron de 2015, a permis le rapprochement des professions d’avocat et d’expert-comptable, ce qui a bouleversé positivement le cadre réglementaire et ouvert de nouvelles perspectives pour ces professions.

 

Peu de temps après, lors d'une opération d’acquisition en 2018, j'ai rencontré fortuitement Grégoire Proust et Maxime de Vieth, avec lesquels j'étais d'ailleurs en contradiction sur ce dossier. Nous avons réalisé comme une évidence que nous avions beaucoup en commun. Nous avions le même âge, la même typologie de clients, une approche dealmaker et une ambition et vision commune : offrir une gamme de services complète à nos clients, au-delà de nos expertises respectives.

 

Le projet s'est concrétisé en 2019, donnant naissance à Impulsa, le One Stop Shop !

 

Peux-tu revenir sur la création de la marque Impulsa Avocats ?

 

Impulsa Avocats a existé dès le début du projet, mais nous n'avions pas encore commencé à la promouvoir en tant que marque distincte.

 

L'arrivée de Louis-Marie Longin en tant qu'associé, l'augmentation du nombre d'avocats et l’évolution de la gamme de services proposée ont conduit à la nécessité de communiquer spécifiquement sur la gamme d'offres juridiques d'Impulsa. C'est ainsi que la marque Impulsa Avocats est née et poursuit son développement aujourd’hui.

 

Comment décrirais-tu les relations que tu entretiens et les différentes personnes au sein d’Impulsa ?

 

Les relations au sein d'Impulsa sont excellentes. Les équipes échangent quotidiennement entre elles. L'ambiance est à la fois jeune, chaleureuse et professionnelle.

 

Les équipes se respectent mutuellement. L'avocat respecte le comptable car il dispose d’une expertise des chiffres qu’il ne possède pas et le comptable respecte l’avocat car il dispose une expertise du droit dont il ne dispose pas.

 

Cette même logique s’applique à tous les métiers : Juriste, gestionnaire de paies, fiscaliste, auditeur, financier, etc…

 

Au final chacun apprend au contact de l’autre ce qui aboutit à des compétences transverses et à une vision plus globale des dossiers. Cela améliore nos offres globales (les offres « One stop shop ») mais cela nous améliore aussi tous individuellement dans notre expertise c’est ce que j’appelle le 1+1=3, c’est ça l'ADN Impulsa.

 

Qu’apportes-tu à Impulsa ?

 

J’apporte une volonté de développement et d’impulsion, une coordination des services pour la réalisation d'opérations et j'espère une écoute et une supervision bienveillante pour les équipes.

 

Qu’est-ce qu’Impulsa t’apporte ?

 

Impulsa m’apprend à travailler avec d’autres professions et d’autres profils.

 

Me challenge en termes de développements du fait de nos grandes ambitions pour l’avenir.

 

Pour finir, Impulsa m’apprend à transformer un cabinet d’avocats en véritable entreprise pleinement consciente des enjeux de son époque et des besoins de ses clients.

 

 

As-tu un souhait pour l’avenir ?

 

Mon souhait est de poursuivre notre croissance et devenir un acteur juridique de référence, continuer à ajouter à nos offres de nouvelles expertises, mieux servir nos clients, et nous renforcer dans le traitement d'opérations de plus en plus complexes. Je souhaite également voir nos collaborateurs monter en compétence, évoluer en interne et profiter de la croissance d’Impulsa pour devenir un jour associés.

 

Un mot de la fin ?

 

Chaque jour nous réserve une nouvelle surprise, savoir s’en amuser c’est déjà parcourir la moitié du chemin.