03/08/2023

Le défaut de mention « claire » de la révocation du gérant dans l’ordre du jour de l’assemblée générale respective la rend abusive

Image
La cour d’Appel de Versailles a considéré comme abusive la révocation du gérant, vu qu’elle n’a pas été insérée dans l’ordre du jour de l’assemblée générale statuant là-dessus.

Et ce, malgré la présence d’une lettre recommandée accusant l’envoi d’une demande d’insertion de la révocation dans l’ordre du jour d’une assemblée générale antérieure à celle mise en cause.

Ainsi, la mise en avant de la question de révocation au sein d’une assemblée générale de date antérieure, pour que finalement cette dernière ne soit décidée que plusieurs mois en aval, ne satisfait pas le degré d’information préalable exigé dans le cadre du respect du principe du contradictoire.

 

Conséquence de quoi, la Cour d’appel a condamné la société, SARL en l’espèce, au versement d’une somme de dommages et intérêts au profit de ce gérant, au titre du préjudice moral qui lui a été causé par la révocation abusive. 

 

CA Versailles 21/03/2023, n° 20/05965

 

Par Joelle Al Hajjar - Juriste

Droit fiscal
Optimisez votre fiscalité avec le carry-back 

24/09/2024

Droit des affaires
CAC ou pas CAC ? Point en 2024 sur les règles de désignation des commissaires aux comptes

24/09/2024

Droit des affaires
Le Renforcement des obligations de publicité des opérations de TUP

24/09/2024